Une journée exeptionelle avec un Coucou juvenille et ses parents adoptifs la Rousserolle effarvatte !
COUCOU ! COUCOU !
Ce visiteur estival, que tout le monde reconnaît, s'annonce dès la mi - avril en chantant haut et fort le nom qu'on lui a donné.
Une femelle Coucou s'installe sur un nid de Rousserole. Si elle est démasquée, la Rousserole va l'attaquer et abandonner sa couvée. Aussi ne reste- t- elle que neuf à dix secondes, le temps de pondre un œuf et de s'éclipser discrètement.
Le plumage du COUCOU juvénile est brun sombre légèrement marqué de noir et bordé de blanc ainsi qu'une marque blanche sur la nuque : le jeune Coucou ne voit jamais ses vrais parents. Les Coucou ne sont pas aimés parce qu'ils fuient leurs responsabilités. Ils ne construisent pas de nid et font élever leurs petits par d'autres oiseaux.
La Rousserole est l'hôte favori du Coucou dans les zones humides. Le jeune Coucou ouvre un large bec et siffle pour réclamer à manger ,en émettant un appel quasi universel. Les petits oiseaux font les heures supplémentaires pour gaver ce monstrueux 《 alien 》qui a jeté leur progéniture dans mes roseaux.
Le Coucou est un grand amateur de chenilles velues que la plupart des oiseaux refusent catégoriquement. Les poils (soies ) qui couvrent ces chenilles sont venimeux, mais ils ne semblent pas gêner le moins du monde les Coucous. Les soies sont broyées dans l'estomac des oiseaux, qui les rejettent sous forme de petits pelotes.
Et pour la fin une petite vidéo 📹
Bel après-midi midi à vous tous et à bientôt 😉